La vérité sur le temps
L’une des complications les plus complexes et les plus rares de l’horlogerie est l’équation du temps. Seules les montres astronomiques les plus complexes affichent ce mécanisme sophistiqué. En termes les plus élémentaires, voici comment nous pouvons expliquer l’équation du temps. C’est la différence entre le temps solaire vrai et le temps solaire moyen. Ou encore, la différence entre la position réelle du soleil et l’heure affichée sur toute horloge ou montre moderne. Maintenant, plongeons plus profondément dans cette complication unique et élaborée.
Nous connaissons tous les bases du voyage de la terre autour du soleil. Son axe est incliné perpendiculairement à l’équateur, et elle suit une orbite elliptique. Par conséquent, le temps solaire vrai, la différence entre les deux vrais midis ou points où le soleil est le plus haut dans le ciel, n’a pas toujours la même longueur. En fait, il n’est exactement de vingt-quatre heures que quatre jours par année civile, soit en mars, juin, septembre et décembre. Tous les autres jours sont soit plus courts, soit plus longs de quinze minutes en moyenne dans les deux sens. Le jour le plus court a lieu en novembre et le plus long en février. Cette différence est l’équation du temps.
Améliorer la précision du chronométrage
L’histoire de l’équation du temps remonte au cinquième siècle de notre ère. Les gens ont alors commencé à se rendre compte que l’heure solaire ne correspondait pas toujours à leurs premiers dispositifs de chronométrage. Cependant, ce n’est que près de 1200 ans plus tard, au milieu du XVIIe siècle, que les choses ont commencé à évoluer. L’horlogerie a commencé à progresser avec le développement de nouvelles technologies, et le chronométrage est devenu plus précis. Désormais, les gens étaient en mesure de commencer à mesurer avec précision la différence entre le temps solaire vrai et le temps solaire moyen.
La première utilisation de l’équation du temps dans l’horlogerie était dans les horloges. Tout d’abord, il y avait des horloges à long boîtier. Celles-ci étaient équipées d’un ensemble de tables d’équation qui permettaient à leur propriétaire de calculer l’équation du temps. Ensuite, les horlogers ont intégré cette technologie au dispositif de chronométrage sous la forme d’horloges à équation. Plus tard, les horlogers ont miniaturisé cette complication et l’ont incorporée dans les montres de poche. Enfin, au vingtième siècle, l’équation du temps est apparue dans les premières montres-bracelets.
Incorporation de la complication dans les montres d’aujourd’hui
Dans l’horlogerie moderne, la capacité à illustrer l’équation du temps s’est largement améliorée. Il existe deux façons principales pour les horlogers d’indiquer la différence dans les montres que nous voyons aujourd’hui. La première consiste en un sous-cadran à balayage avec une aiguille qui affiche de moins seize à plus quatorze minutes. Le cadran secondaire fonctionne au moyen d’un mécanisme à came qui effectue une rotation complète par année civile. Ensuite, le doigt d’un levier à ressort interprète son profil. Cela déplace la position de l’indication de l’équation sur le sous-cadran. Avec cette méthode, le porteur doit ensuite effectuer un calcul mental simple, en additionnant ou en soustrayant pour calculer la différence.
La deuxième approche est en fait plus simple à utiliser, mais par la suite plus difficile à produire. Elle implique deux aiguilles des minutes solaires coaxiales à lecture directe. L’une indique l’heure solaire moyenne et l’autre l’heure solaire vraie. Ce système utilise également un mécanisme à cames. Cependant, comme l’équation du temps change en fonction de l’emplacement, des cames personnalisées sont nécessaires pour différentes parties du monde.
