Comment bien préparer son voyage au Japon ? Faut-il savoir parler japonais ?

 

Mes tips

Aujourd’hui, je vous ai préparé un petit article explicatif et surtout rassurant.

En effet, depuis mon dernier long séjour seule au Japon (Tokyo – Osaka – Nara – Kyoto), j’ai reçu pas mal de commentaires et de demandes d’amis et de connaissances.

Comment ça se passe là-bas ? Partir seul(e), ça va ? Comment se préparer ? Quoi y faire ? Est-ce que ne pas parler japonais est un soucis ?

J’ai donc pensé à une petite série d’articles, qui je l’espère que vous intéresseront, pour répondre à ces interrogations.

N’hésitez pas si vous en avez des particulières à me les poser en commentaires, j’essaierai de les intégrer aux prochains articles.

Pour commencer sur le thème de ce premier article : non, il n’est pas obligatoire de savoir parler japonais.

S’il est toujours plus pratique et plus sympathique (à mon sens) de pouvoir communiquer dans la langue du pays où l’on se trouve, la barrière s’est largement diminuée depuis mon premier séjour de 2007.

Le Japon depuis les Jeux Olympiques de 2020, propose à de nombreux endroits des audio-guides et même des QR codes traduisant divers modes d’emploi, ou les menus des restaurants. Le service, nommé QR Translator, est vraiment très répandu, même dans des villes plus petites comme Nara. Astuce : l’appareil photo de l’iPhone propose désormais la lecture de ces codes de manière native, pas besoin de se tracasser avec une application supplémentaire !

Ça motive, non ?

Certains centres commerciaux comme le DIVERCity d’Odaiba à Tokyo (où se trouve le Gundam géant) proposent même des tablettes avec les menus traduits afin d’imprimer un ticket à rapporter au stand de son choix par la suite. Les gadgets qui traduisent à la volée la parole se vendent de plus en plus, et quand tous ces outils pratiques ne suffisent pas ou ne sont pas disponibles, l’application Google Traduction prend le relais.

En effet, elle intègre un scanner d’image et vous pouvez passer votre smartphone devant un texte pour avoir la traduction instantanément. Elle m’a été bien utile à plusieurs reprises sur certains points de vocabulaire (par exemple les menus de restaurants…) et s’est avérée suffisamment fiable pour comprendre et se faire comprendre.

Mais, souvent, les serveurs des restaurants ou des cafés où vous vous rendrez vous tendront pudiquement un menu anglais, l’air de rien, afin de simplifier les choses.

Pour ce qui est de se déplacer en ville, les taxis (qui sont hors de prix, je vous les déconseille) comportent pour la plupart des applications ou QR codes, mais surtout les différents métros et trains proposent tous des affichages en romajis, l’écriture latine que nous savons bien lire.

Les distributeurs de tickets de transports sont aussi tous traduits en anglais : pas vraiment de soucis à se faire de ce côté.

Pour que ce soit encore plus facile, je vous conseille tout de même l’achat d’une IC card : une carte à puce NFC vendue par les sociétés de transport au Japon comme la JR. La plus connue est la Suica, qui est celle vendue par la JR East, mais l’ensemble des cartes fonctionnent de manière transparente sur les différentes lignes. Cela vous permettra de ne pas acheter et décrypter le réseau à chaque voyage, car cela peut tout de même prendre pas mal de temps…

Pour ce qui est donc du japonais, j’espère vous avoir rassurés : même si c’est (forcément) plus pratique, ne pas le connaître ne devrait surtout pas vous bloquer à aller découvrir ce pays plein de surprises.

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